Le baptême (dénabö, en konianké ; den : l’enfant) est une cérémonie qui a lieu au septième jour de l’enfant. On donne publiquement un nom à l’enfant à travers l’imam. Les parents se concertent auparavant pour choisir un nom en référence à un membre de l’entourage ou bien un aïeul. Les deux homonymes deviennent aussitôt membres de la famille de l’un et de
On ne peut pas récolter le riz tout seul dans un grand champ : le propriétaire informe le tomboroma pour demander de l’aide pour sa récolte. Le tomboroma, après la prière du vendredi, donne rendez-vous à tous les jeunes sous le manguier pour la tenue d’un travail public, généralement le dimanche. C’est un travail sans rémunération, les jeunes sont uniquement nourris par le propriétaire
À Damaro, le chef de village (kabla kounti en malinké) prend des décisions entouré d’un conseil (kabla kounti) qui représente les grandes familles du village. Ses décisions sont relayées auprès de la population par le porte-parole (béléna). Le gardien des lois (tomboroma) veille quant à lui à l’application de ces décisions. Voici leurs fonctions : Kabla Kounty : c’est le chef
Lors de mariages une des pratiques qui se perpétue, consiste à mettre en concurrence la jeune mariée et les sœurs du mari autour d’un puits. Le défit pour à relever pour les deux parties consiste à réussir à sortir la première une seau rempli d’eau d’un puits. Si la mariée réussie à sortir le seau la première, elle engendrerait beaucoup
Les femmes n’ont pas de répit dans le travail à Agnack. après les travaux des rizières elles s’adonnent aux activités maraichères pendant la saison sèche. Cette activité leur rapporte des revenues avec lesquels elles peuvent subvenir à leurs activités personnelles. GUJAHËR : Ëndikkam gudaŋ nuumlahë abukookë Añaax. ganfuri ahareen a tooloŋ gen doolë burukkë saboola, bamanteŋ ëngë honjën tu unhu humine
Auparavant dans la société soninké dès la naissance de la fille on allait mettre un bout de fil au pied de la fille comme fiancée. Mais à Bouillagui, un village qui fait partie de cette sphère, c’était le cas contraire au temps passé. A Bouillagui c’est quand la fille atteint 10 ans ou 14 ans comme ça, elle peut être
La nouvelle mariée, Assiatou Kourouma, se marie à un Diabaté. Elle reçoit des cadeaux et des conseils des autres femmes de l’assemblée qi lui sont prodigués au fil des chansons. « Le bienfait n’est jamais perdu Reste à l’écoute de ton mari S’il t’appelle dans la journée, tu viens S’il t’appelle la nuit, tu viens Moi, je suis entièrement à ta
Dans la région de Damaro, ce sont les femmes qui rejoignent le village de leurs maris. La cérémonie du mariage se fait dans les deux villages : la famille de la femme organise une cérémonie chez elle, puis les parents du futur marié se déplacent pour faire la négociation dans le village de la femme, la remise de la dot se
Ce sont les sages qui disent des proverbes (sana, en konianké) : il faut savoir les dire au bon moment dans la bonne circonstance. Les proverbes peuvent débloquer des situations, commencer une adresse publique. Un proverbe illustre une situation et est donné en ouverture d’un discours. Malinké : Mö köröba ilé sala la kèla. Fo iyé afö wati ani afö yörö lon.
Ces parures féminines en or sont appelées en soninké Demba Tourou. Elles sont fabriquées en or 18 cara, 21 cara ou 24 cara. Les femmes de Bouillagui les portent pendant les festivités telles que les mariages, baptêmes et circoncisions. Même les jeunes filles les portent. Leurs mères tentent de chercher de l’or pour leur fille dès le plus jeune âge