Dans cette vidéo, on voit une femme Bedik qui fabrique des canaris.


Elle nous explique qu’elle prend la terre en haut sur la montagne, que ce n’est pas n’importe quelle terre: c’est une terre qui a été achetée par leurs grands-parents au prix d’une vie. Maintenant, à chaque fois qu’elle creuse la terre pour fabriquer des canaris, ils doivent payer une chèvre, une poule pour faire des sacrifices, pour que la terre puisse leur donner une bonne production. Elles amènent deux types de terre : une qui est granuleuse et l’autre qui est lisse. Elle mélange ça avec les feuilles du fonio, ce qui reste après qu’on ait pris le fonio. Elles mélangent avec de l’eau et façonnent les canaris. Quand elles ont terminé, elles mettent les canaris au soleil pendant trois jours, puis elles cherchent les écorces de bois. Elles les brûlent avec les canaris, avant de les emmener au marché pour pouvoir les vendre. Avant, elles les portaient sur la tête jusqu’à Kédougou, maintenant elles utilisent les tricycles qui sont là, c’est plus facile. Cependant, si la terre n’accepte pas, tous les canaris qu’elles peuvent faire se gâtent.

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