Je m’appelle Mohamed Tounkara, citoyen de Bossoko.

Les difficultés majeures auxquelles nous sommes confrontés à Bossoko ici sont les problèmes liés à l’eau. Nous n’avons pas suffisamment d’eau et l’endroit où nous puisons de l’eau est très distant. Par conséquent, nos terres cultivables ne sont plus fertiles comme avant, ce qui impactent négativement les rendements et nous demandons assistance à toutes les personnes de bonne volonté.

Au temps de nos parents, il pleuvait 7 mois sur 12. Les bas-fonds qu’ils cultivaient étaient fertiles et couverts d’arbres qui protégeaient les cours d’eau. Depuis que ces arbres ont disparu, nos cours d’eau sont taris comme dans les savanes. La saison pluvieuse est donc devenue très courte ( 3,5 ou 4 mois). La plupart de nos cultures sont d’une durée de 5 à 6 mois ce qui fait que l’on n’arrive pas toujours à récolter, sauf les cultures de courte durée (3 à 4 mois)

Pour limiter l’impact de ces coupures d’eau sur nos cultures, nous utilisons actuellement les espèces de cultures de très courte durée.

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