C’est un citoyen qui est venu chez le chef de village pour se plaindre des conséquences de pratiques culturelles sur l’environnement. Ces pratiques, la coupe abusive du bois, les feux de brousse, font que l’eau est rare aujourd’hui : cela joue sur le rendement des cultures. Il ne pleut plus beaucoup. Il faut que le doyen du village prenne ses dispositions, pour interdire ces pratiques. Un autre citoyen dit que si on ne coupe pas, si on ne fait pas le feu de brousse, on ne peut plus nourri les familles.
De discussion en discussion, le doyen du village déclare qu’au nom du village, à partir d’aujourd’hui, toute personne qui coupe un arbre doit pouvoir le remplacer, quelle que soit l’espère, ce peut être un manguier, un oranger, pour remplacer les espèces forestières. La deuxième décision est prise par rapport aux feux de brousse : on ne peut pas l’interdire complètement. Ce qu’il aurait souhaité, c’est que les gens mettent le feu précoce avant que les herbes soient complètement sèches. Si on attend que les herbes soient sèches, le feu va brûler tout et ce n’est pas bon pour la nature ni pour les animaux ni pour la culture des plantes eux-mêmes. Avec les feux précoces, ça peut arranger tout le monde.
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