Nous sommes avec les laboureurs. L’hivernage de cette année est en retard. La pluie avait commencé et s’est arrêtée brusquement puis a repris encore. Nos premiers semis sont tous fanés, on est obligé de semer une seconde fois. Avec la pluie rien n’est garanti, il pleut normalement pour le moment et on espère que les eaux de pluie n’aient pas
Nous sommes les descendants de Fakoly, nos parents ont quitté vers Bougouni pour ici. Il y deux clans Sissoko : les Sissoko koromagan et les Sissoko Fakoly. Nous, nous sommes des forgerons. Nous sommes forgerons depuis nos ancêtres et nous fabriquons des houes, des couteaux, etc… D’autres forgerons fabriquent des bijoux, d’autres des pirogues, d’autres font des tresses. Le bois de
Mon nom c’est Tenenba Diarra, je suis malienne, de la région de Banzana. Au moment de l’hivernage, on amène ces déchets dans nos champs et on les dispose en tas. Quand la pluie les a arrosé à deux reprises, on disperse les tas dans tout le champ à l’aide de pelles et on cultive le champ. Pour préparer nos maraîchages,
Autrefois, il y avait abondance de pluies, cette rivière se remplissait d’eau et se stabilisait longtemps, on satisfaisait tous nos besoins avec cette eau, mais au cours des 10 dernières années la rivière ne retient plus l’eau. La rivière est sèche 8 mois sur 12 (de novembre à juin). Pour faire face à ce problème, on a creusé des puits
Je m’appelle Abdou Sidibé, Kayes Banzana. J’ai planté ces arbres car jeunes nous voyions des grands arbres, mais aujourd’hui il n’y en a plus. Nous manquons d’arbres et le manque d’arbres est lié au manque de pluies. J’ai estimé nécessaire de faire quelque chose et j’ai alors planté ces quelques arbres. Le début n’a certes pas été facile mais aujourd’hui
A Banzana, les villageois.e.s constatent les effets néfastes de la baisse de pluviométrie sur les rendements et tentent de les compenser par le travail humain. Je suis Haby Sangaré, Banzana. Ici nous ne pratiquons que l’agriculture mais il n’y a pas de pluie. Nous fertilisons nous-mêmes manuellement nos champs , nous cultivons l’arachide pour subvenir à nos besoins mais la
Interview de Famakan Koné “De nos jours, la pluie n’est plus abondante, nos cultures sont alors perdues. On aime l’agriculture mais si à cause de la sécheresse la récolte n’est pas bonne c’est décourageant. La pluie ne suffit plus, on fait des cultures pour nos besoins quotidiens afin de tenir quand les temps sont durs, comme la patate douce, le
Dans la région de Damaro, ce sont les femmes qui rejoignent le village de leurs maris. La cérémonie du mariage se fait dans les deux villages : la famille de la femme organise une cérémonie chez elle, puis les parents du futur marié se déplacent pour faire la négociation dans le village de la femme, la remise de la dot se
Waly, La fabrication des couleurs pour la cotonnade La tenture est une activité de femmes. Voici les éléments constitutifs de l’encre utilisés pour teindre les tissus. Pour le bleu clair, on prend de la cendre du baobab ou de l’arbre qu’on appelle généralement en langue soninke le deyee, et on ajoute le khamee appelé généralement l’acoustique, plus de l’eau bouillante