Les panneaux solaires permettent de se passer du bois de chauffe. Cela permet d’éclairer la case, la cour, et aussi faire réviser les enfants. Ils ont remplacé les lampes à pétrole. La famille a acheté le panneau solaire, pour éclairer les maisons, au marché de Sanankoroni. Les petits panneaux sont accessibles. Les femmes du village ont trouvé une solution pour
Ce sont les travaux préalables pour la couverture de la case. Il tresse la paille, il se plaint de la mauvaise qualité de la paille : à cause des feux précoces qui brûlent tout, à cause de la rareté de l’eau, ils sont obligés de prendre la paille dans cet état pour couvrir leurs cases au moment de la saison des
C’est Ibrahima Camara qui se présente. Il déplore que les jeunes s’intéressent en ce moment davantage aux mines qu’à l’agriculture : il a un problème de main d’œuvre pour recruter des travailleurs, puisque tous s’engagent dans les mines actuellement. Le deuxième problème est le changement climatique qui perturbe son calendrier agricole, puisque la saison sèche est désormais plus longue que
L’une des causes de la sécheresse, c’est les feux de brousse. Comme vous le voyez, c’est un feu précoce. Au mois de novembre, entre la saison pluvieuse et la saison sèche, les populations de Damaro sont autorisées à mettre le feu de brousse pour ne brûler que des herbes et épargner les plantes. Cette politique est mise en place dans
Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,
Ansoumane Camara dans la forêt de Nakotou à un kilomètre et demi de Damaro centre. Désormais, lorsque l’on coupe un arbre (pour un décès ou autre), la communauté oblige à reboiser dans le bois, en contrepartie. Cette forêt existe depuis toujours, le climat y est très doux. L’objectif est de reboiser tout le tour de Damaro.
Je suis Amadou Camara président du district de Mandou. J’ai fait cet enclos avec des grillages pour mettre mes bœufs, mes chèvres et mes moutons en sécurité. Et, ceci n’a été possible que grâce l’appui financier de mes enfants. Ainsi j’ai clôturé ma zone de pâturage. L’une des importances de cette clôture : C’est de protéger mes bœufs contre les voleurs,
Le Chasseur Saran Djiba Camara explique que les chasseurs savent les bêtes qui doivent être tuées et celles qui ne doivent pas l’être. Ils préservent la sécurité du village. Auparavant, ils tuaient des agoutis et de nombreuses autres bêtes. Désormais, Saran Djiba Camara déplore la rareté de la faune à cause du changement climatique et de la prospection minière dans
Voici la chanson en l’honneur de Djiguiba Camara, chef de canton de Damaro, dans la période coloniale tardive, en konianké et en traduction française Hymne de Djiguiba Camara – Kôrôni gnama Djeli mousso : Kôrôni gnama wo kôrôni gnama Môtô : An an kôrôni gnama Djeli mousso : Mousso igbarani kôma kolélé tchè igbarani djiba oulen né Djeli mousso :