Les feuilles du baobab sont très consommées à Bouillagui. Après la fin de l’hivernage, chaque famille doit aller couper les feuilles d’un baobab. Elles servent à faire la cuisine; c’est un produit qu’on mélange avec le couscous et qui sert aussi à faire les sauces de certains plats. Elles sont consommées partout, les pays voisins tels que la Mauritanie
Nous allons vous expliquer comment nous cultivons le riz à Bouillagui. Vers le mois de juin, à l’approche de l’hivernage, avant la tombée de la première pluie, les femmes vont dans les champs de riz qui se trouvent dans les marigots. Elles sèment les grains de riz avant la tombée des pluies et elles prennent la houe pour le cultiver.
Au moment de la saison des pluies, on cultive l’arachide à Bouillagui. Sans engrais chimiques, l’arachide est cultivée dans le champ sablonneux. On laboure d’abord le champ à la charrue tirée par des bœufs, ce qui peut prendre de 2 à 3 jours et durant 1 à 2 semaines, les arachides sont plantées. Ensuite on commence le désherbage à l’aide
La semence de maïs est cultivée à Bouillagui pendant l’hivernage qui dure 3 mois. On choisit donc la semence la plus rapide à récolter, qui aide les familles qui n’ont pas assez de mil [culture de soudure]. Le maïs est cultivé dans les champs un peu sablonneux sans engrais industriels, il suffit de mettre des bouses de vache qui servent
À Bouillagui les forgerons font face à de sérieux problèmes concernant le charbon, suite au manque de bois dans la forêt causé par le réchauffement climatique. L’arbre qu’ils utilisent pour forger est différent des autres. Il s’appelle “djebee” en soninké. C’est un gros arbre qui donne du bois un peu rougeâtre. Ils sont obligés de se rendre à Kayes pour
La déforestation à Bouillagui est due au réchauffement climatique et aux coupes d’arbres pendant la saison des pluies. Trouver du bois pour la cuisine devient vraiment difficile dans la forêt de Bouillagui. Les femmes avaient pour habitude de se rendre très tôt le matin aux champs pour cultiver et de ramasser les bois le soir au retour afin de cuisiner
Nous allons vous parler du gros mil (appelé fêla en langue soninké) qui se cultive chez nous à Bouillagui pendant l’hivernage. C’est une semence très rapide, qui donne beaucoup de mil. On le cultive beaucoup, mais il y a aussi d’autres semences de mil cultivées à Bouillagui. Celle-ci est rapide et peut résister au manque de pluie durant une dizaine
En 1914, un arbre dénommé le rônier est découvert à Bouillagui par un chasseur du nom de Boubou yaguè (“Boubou le chercheur du miel”). En ces temps, la forêt de Bouillagui ne comportait que cet arbre. Il y avait la famine, c’est avec les noix de cet arbre que nos parents se nourissaient. Les noix étaient délicieuses, mais servaient aussi
La culture des oignons de contre-saison dans le jardin féminin à Bouillagui a été financée en partie par le projet Donkosira et ses partenaires depuis plus de 2 ans. L’association féminine qui cultive ce jardin comprend environ 80 à 90 femmes et filles. Dès le mois de juillet, elles commencent à préparer des pépinières d’oignons et au bout d’un mois,
Ces parures féminines en or sont appelées en soninké Demba Tourou. Elles sont fabriquées en or 18 cara, 21 cara ou 24 cara. Les femmes de Bouillagui les portent pendant les festivités telles que les mariages, baptêmes et circoncisions. Même les jeunes filles les portent. Leurs mères tentent de chercher de l’or pour leur fille dès le plus jeune âge