Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,
Lansiné Camara, guérisseur à Damaro, a inventé pour lui-même un alphabet pour écrire le malinké : son écriture s’appelle le nkan (ce n’est ni l’alphabet latin, ni arabe, ni le nko), il nomme les lettres une à une sur son cahier. L’alphabet comprend 28 lettres. Il transcrit tous les sons en maninka. Il écrit par exemple « je vais au marché ». Il
Durant la saison des pluies on rencontre certaines problématiques à Bouillagui, comme la dégradation des routes. Pour trouver des solutions durables contre ce problème qui est dû au changement climatique et aux précipitations qui dégradent certaines routes, les villageois ont décidé de reconstruire les routes. A l’aide des pierres et du gravier, on a organisé une journée de travail pour
Cette route marquée par des pierres qui passe par Diarakendou reliait Kerouané à Beyla pendant l’époque coloniale. C’était un sentier que l’on pouvait suivre à cheval. Les pierres sont encore visibles actuellement et leur alignement est encore plus ou moins visible selon les endroits. Elles traversent la forêt qui garde la mémoire de cette route.
Ce lieu s’appelle Farabolon. Moi qui suis en train de vous parler, j’ai été circoncis ici. C’est un lieu de circoncision. J’y ai passé trois mois avec les amis. Nous dormions ici, nous passions la journée ici, personne ne rentrait au village pendant toute la période de circoncision. C’est nos parents qui venaient nous apporter à manger. Les hommes étaient
Mandiou Camara est au pied du kapokier de Fatamantou : « Fatamantou, c’est le lieu où se cachait Fataman. Fataman était un génie protecteur et c’est là qu’a poussé le kapokier. Avant, nos ancêtres venaient vénérer Fataman sous ce kapokier en lui faisant des offrandes de poulet, de pain blanc et de kola. Fataman réalisait tous leurs vœux. Mais depuis l’arrivée de
Du 9 au 12 Janvier 2023, un plaidoyer organisé dans le cadre du projet Watigueleya Kêlé atelier a eu lieu à Tambacounda (Sénégal). Cet atelier a réuni les délégués des trois villages sénégalais participant au projet (Bandafassi, Missirah Tabadiang, et Wassadou-Dépôt), encadrés par l’équipe Donkosira, et l’expert plaidoyer Illia Djadi. L’objectif de l’atelier était de renforcer les capacités des participants
Il était une fois un singe et un crocodile qui étaient de très grands amis. Ils grandirent ensemble, ils avaient tout en commun. À la maturité, le crocodile retourna dans l’eau et le singe resta sur la terre ferme. Un jour, à cause de la misère qui sévissait dans le village, le singe décida de traverser le fleuve pour chercher
Il était une fois, une tortue et un hippopotame qui étaient de grands amis. Ils décidèrent de vivre en communauté dans une parfaite amitié. Ils vécurent pendant des années et leur amitié fut légendaire jusqu’au jour où la sécheresse frappa à la porte du village. À cause de la sécheresse, les fleuves et les puits tarirent et un problème d’eau