Les vingt villageois.e.s participant au projet Djonya Kêlè Ja Toulon se sont réunis du 19 au 22 décembre à Bamako pour l’atelier final, un Game Jam organisé en partenariat avec Jiwe Studios (Kenya). Jiwe les ont accompagnés pour approfondir leurs connaissances en matière de jeux vidéo afin de concevoir un jeu sur l’esclavage par ascendance. Divers ateliers et discussions de
Du 31 octobre au 4 novembre 2022, l’équipe de Donkosira et quatre villages de la région de Kayes participant au projet Watigueleya Kèlê (Monzona, Bouillagui, Bougarila et Banzana) ont organisé une tournée théâtrale autour du changement climatique au Mali. L’objectif de la tournée était de sensibiliser les villageois.e.s et d’échanger sur les impacts du changement climatique, à travers des scènes
Le second job qu’ont les gens pendant les périodes difficiles est la coupe des arbres dans les brousses pour en faire des bois à vendre. Nous avons constaté que cette pratique leur est très utile car elle leur permet de surmonter ces périodes. En plus, les arbres poussent de nouveau même si ça prend un peu de temps. La question
La question de la résilience climatique se pose aussi en termes d’extraction des ressources et de production des outils agricoles. Amadou Siaki est forgeron à Damaro. Son nom, « Siaki » signifie littéralement « bijoutier », c’est ainsi qu’il est appelé communément au village. Sinon, il est forgeron de naissance, « numu », qui veut dire littéralement « forgeron » au sens large. Celui qui est né dans
Dans cette vidéo, on voit une femme Bedik qui fabrique des canaris. Elle nous explique qu’elle prend la terre en haut sur la montagne, que ce n’est pas n’importe quelle terre: c’est une terre qui a été achetée par leurs grands-parents au prix d’une vie. Maintenant, à chaque fois qu’elle creuse la terre pour fabriquer des canaris, ils doivent payer
Mon nom c’est Harouna Fomba de la région et du cercle de Kayes, dans la commune rurale de Liberté Dembaya. Mon travail c’est l’élevage qu’on appelle « embouche », acheter des animaux maigres, les remettre en forme et les vendre après. À une certaine période, pendant la saison sèche il est difficile d’avoir du fourrage naturel, nous rencontrons également beaucoup de feux
“Je vis dans la région de Kayes, je m’appelle Djibril Sidibé, mon village s’appelle Banzana dans la commune de liberté Dembaya. Je suis jardinier, vous voyez mes Manguiers, la seule raison pour laquelle les arbres ne donnent plus assez de fruits, c’est le manque d’eau ! J’ai creusé un puits dans mon jardin mais je n’ai repris qu’en juin sinon
Par Aguibou Sow Mandiou Camara parle : « Ici, les parents, les arrières-grands-parents ont tous trouvé le baobab déjà grand. Ils testaient leurs arcs sur le baobab. Pendant la saison sèche, on peut même voir les entailles des lances et des flèches dans l’écorce de l’arbre. Cet arbre est très ancien, Fama, Fakassia, Fadiaraken : aucun de ces ancêtres n’a
L’abattage d’arachide dans les champs est fait en plusieurs phases.Dans un premier temps, ils prennent de petits bâtons en tapant sur les gros tas d’arachide qu’ils mettent en petites miettes. Ensuite, c’est au tour des femmes, qui prennent l’arachide et le mélangent avec du foin.Du coup on sépare l’arachide du foin en le balayant. C’est au moment où le vent
“Mon nom est Fatoumata, je viens de Banzana. Ce que j’avais dit concernant la pompe est valable pour le puits. Nos grands-parents allaient se ravitailler en eau dans le fleuve de Kamankolé à 5 km de Banzana, ils partaient à pied le matin et ne revenaient que l’après-midi, et cette eau ramenée servait alors à toutes les tâches ménagères. Il