Cette photo, qui montre un âne tirer l’eau, montre clairement la profondeur du puits et illustre le problème du manque d’eau et surtout d’eau potable dans le village de Missirah Tabadiang. Le puits fait en effet plus de 35m. Pour la consommation personnelle, on puise directement l’eau, mais l’âne est nécessaire pour puiser l’eau destinée à abreuver le bétail.
La rareté des pluies fait que les bas-fonds ne se remplissent plus d’eau comme auparavant. Ce qui impact négativement la production de riz. Les femmes du village pour joindre les deux bouts se lancent dans des activités alternatives comme le ramassage des pierres. Elles se répartissent en groupes pour ramasser les pierres afin de les vendre aux camionneurs venant de
« Salamalaïkum, Mamadou Djikiné Missira Tabadjan, relais Donkosira. Ici c’est notre champs de coton, qui était là depuis la première pluie. Les cotonniers ne dépassent pas cette taille, c’est la limite à cause de l’infertilité du sol. Comme je viens de vous expliquer, avec ce genre de culture quand tu ne possèdes pas un sol fertile, sans utiliser des engrais, tu