Je m’appelle Abdou Sidibé, Kayes Banzana. J’ai planté ces arbres car jeunes nous voyions des grands arbres, mais aujourd’hui il n’y en a plus. Nous manquons d’arbres et le manque d’arbres est lié au manque de pluies. J’ai estimé nécessaire de faire quelque chose et j’ai alors planté ces quelques arbres. Le début n’a certes pas été facile mais aujourd’hui
L’utilisation des ressources endogènes est un des moyens de résilience face au changement climatique. Ainsi, les habitant.e.s de Bougarila récoltent les feuilles du baobab. Les hommes récoltent les feuilles de baobab sur l’arbre. Les feuilles récoltées seront ensuite séchées au soleil puis pilées par les femmes. La poudre obtenue est notamment utilisée dans la cuisine.
Dans le village de Bouillagui, il y a un an de cela, les habitants cherchaient à trouver des solutions contre les inondations causées par les pluies qui détruisent leur habitat. Ils ont eu l’idée de construire des mini barrages, ce qui n’a pas marché. Grâce au différents voyages menés par un délégué villageois, Wally Traoré, dans le cadre du documentaire
Le village de Monzona va vous présenter un exemple du changement climatique que le village a connu, ainsi que la solution trouvée par ses habitants pour ralentir sa progression. Vous voyez ce marigot, aux environs des années 2000, il était vaste, profond et ne se tarissait jamais. Les deux bords étaient touffus d’arbres, on y trouvait toutes sortes de poissons
Voici la chanson en l’honneur de Djiguiba Camara, chef de canton de Damaro, dans la période coloniale tardive, en konianké et en traduction française Hymne de Djiguiba Camara – Kôrôni gnama Djeli mousso : Kôrôni gnama wo kôrôni gnama Môtô : An an kôrôni gnama Djeli mousso : Mousso igbarani kôma kolélé tchè igbarani djiba oulen né Djeli mousso :
Dans cette vidéo, on voit un père de famille agriculteur aider par son fils pour récolter l’arachide. Ils utilisent la force animale combinée à la force humaine. Ce travail a commencé dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre pour profiter du sol humidifier par les brouillards matinaux. L’arachide déterrée est rassemblée en petits tas par les autres membres de la
C’est en fin octobre qu’on déterre l’arachide en regroupant les plantes déterrées en petits tas tout en les laissant séché sous le soleil. Au mois de novembre ces tas sont petits à petits regroupés en un très grand tas. Après ce travail on procède au battage du tas avec des battons puis à une séparation des graines et du foins.
C’est un jeune qui est parti pour récolter le fonio, là il est en train de faucher le fonio et de le déposer, les autres vont le prendre pour l’attacher. J’ai une autre vidéo aussi qui montre les jeunes qui sont en train de ramasser ce qu’ils ont coupé pour l’attacher.
On voit ici l’un des champs de maïs de Monzona. On fertilise les sols des champs de maïs à l’aide d’engrais local composé de bouse de vache et d’autres animaux qui viennent passer la saison sèche dans nos champs, qui mesurent plus de cinq hectares, pour laisser leur bouse. Ce sont les animaux seuls qui peuvent fertiliser cette terre de
A Bougarila, les villageois.e.s s’organisent collectivement pour compenser les effets du changement climatique et améliorer les résultats des récoltes. Tout d’abord, les villageois.e.s cultivent ensemble un des champ du village. Mais ils s’entraident également sur les parcelles privées, des travaux préparatoires aux récoltes ! Les jeunes du village préparent ensemble les terrains pour en faire un périmètre maraîcher. L’association des