« Pour nous, c’est ça qui peut nous aider, on va à Tamba pour vendre quelques marchandises et au retour on achète quelques produits maraîchers pour venir vendre ici, surtout pendant le ramadan. Cette année on a eu de la chance, ils n’ont pas fermé le marché, sinon c’était la galère. C’est cette activité qui nous permet d’aider nos maris
« Cette rivière s’appelle « Bossokôni » d’où le nom du village de Bossokô. Mais aujourd’hui, on ne peut ni y laver les habits, ni y boire. Bossokô pratique l’activité d’extraction artisanale de l’or. En dépit de l’effet négatif du changement climatique, la dégradation de l’environnement de Bossokô est due à certaines activités anthropiques. Cette rivière est remplie d’histoire, qui a tendance à
« Salamalaïkum, Mamadou Djikiné Missira Tabadjan, relais Donkosira. Ici c’est notre champs de coton, qui était là depuis la première pluie. Les cotonniers ne dépassent pas cette taille, c’est la limite à cause de l’infertilité du sol. Comme je viens de vous expliquer, avec ce genre de culture quand tu ne possèdes pas un sol fertile, sans utiliser des engrais, tu
« Je m’appelle Kanibooi Ibrahaima Camara, doyen du village de Mandou. Nous sommes dans le lit du cours d’eau de Farako où l’on pratiquait nos rituels, on ne coupait pas de bois ici, on ne pêchait pas, même les enfants n’osaient pas rentrer ici tellement la forêt était dense. Ce cours d’eau qui connaît aujourd’hui un tarissement, il y avait beaucoup d’eau
« La plupart des puits sont saisonniers du fait du changement climatique qui provoque le prolongement de la saison sèche. Les femmes, les filles, les garçons très tôt les matins, en file indienne, vont par ordre d’arrivée, à l’aide d’un puisage, remplir leur bidon avant que le soleil ne soit ardent et ne vide le puits. » Mariam Camara
Le baptême (dénabö, en konianké ; den : l’enfant) est une cérémonie qui a lieu au septième jour de l’enfant. On donne publiquement un nom à l’enfant à travers l’imam. Les parents se concertent auparavant pour choisir un nom en référence à un membre de l’entourage ou bien un aïeul. Les deux homonymes deviennent aussitôt membres de la famille de l’un et de
On ne peut pas récolter le riz tout seul dans un grand champ : le propriétaire informe le tomboroma pour demander de l’aide pour sa récolte. Le tomboroma, après la prière du vendredi, donne rendez-vous à tous les jeunes sous le manguier pour la tenue d’un travail public, généralement le dimanche. C’est un travail sans rémunération, les jeunes sont uniquement nourris par le propriétaire
À Damaro, le chef de village (kabla kounti en malinké) prend des décisions entouré d’un conseil (kabla kounti) qui représente les grandes familles du village. Ses décisions sont relayées auprès de la population par le porte-parole (béléna). Le gardien des lois (tomboroma) veille quant à lui à l’application de ces décisions. Voici leurs fonctions : Kabla Kounty : c’est le chef
Lors de mariages une des pratiques qui se perpétue, consiste à mettre en concurrence la jeune mariée et les sœurs du mari autour d’un puits. Le défit pour à relever pour les deux parties consiste à réussir à sortir la première une seau rempli d’eau d’un puits. Si la mariée réussie à sortir le seau la première, elle engendrerait beaucoup
Les femmes n’ont pas de répit dans le travail à Agnack. après les travaux des rizières elles s’adonnent aux activités maraichères pendant la saison sèche. Cette activité leur rapporte des revenues avec lesquels elles peuvent subvenir à leurs activités personnelles. GUJAHËR : Ëndikkam gudaŋ nuumlahë abukookë Añaax. ganfuri ahareen a tooloŋ gen doolë burukkë saboola, bamanteŋ ëngë honjën tu unhu humine