La semence de maïs est cultivée à Bouillagui pendant l’hivernage qui dure 3 mois. On choisit donc la semence la plus rapide à récolter, qui aide les familles qui n’ont pas assez de mil [culture de soudure]. Le maïs est cultivé dans les champs un peu sablonneux sans engrais industriels, il suffit de mettre des bouses de vache qui servent
À Bouillagui les forgerons font face à de sérieux problèmes concernant le charbon, suite au manque de bois dans la forêt causé par le réchauffement climatique. L’arbre qu’ils utilisent pour forger est différent des autres. Il s’appelle “djebee” en soninké. C’est un gros arbre qui donne du bois un peu rougeâtre. Ils sont obligés de se rendre à Kayes pour
La déforestation à Bouillagui est due au réchauffement climatique et aux coupes d’arbres pendant la saison des pluies. Trouver du bois pour la cuisine devient vraiment difficile dans la forêt de Bouillagui. Les femmes avaient pour habitude de se rendre très tôt le matin aux champs pour cultiver et de ramasser les bois le soir au retour afin de cuisiner
Nous allons vous parler du gros mil (appelé fêla en langue soninké) qui se cultive chez nous à Bouillagui pendant l’hivernage. C’est une semence très rapide, qui donne beaucoup de mil. On le cultive beaucoup, mais il y a aussi d’autres semences de mil cultivées à Bouillagui. Celle-ci est rapide et peut résister au manque de pluie durant une dizaine
En 1914, un arbre dénommé le rônier est découvert à Bouillagui par un chasseur du nom de Boubou yaguè (“Boubou le chercheur du miel”). En ces temps, la forêt de Bouillagui ne comportait que cet arbre. Il y avait la famine, c’est avec les noix de cet arbre que nos parents se nourissaient. Les noix étaient délicieuses, mais servaient aussi
Tenen Sangare explique qu’elle a deux types de difficultés dans le bas-fonds : les vaches et le manque d’eau. Les vaches sont libres dans cette saison sèche et viennent paître dans son champ. Le manque d’eau aussi : ils en souffrent énormément. S’il n’y a pas d’eau dans un bas fond, la production ne peut pas être bonne. Elle n’a pas les
Les 13 et 14 février, la conférence finale du projet Watigueleya Kêlè (Résilience Climatique en Afrique de l’Ouest) sur le thème « Poétique de l’environnement et résilience de la recherche » a commencé à Conakry, dans les locaux du CIRD. La conférence visait à réunir les villageois participant au projet et les chercheurs, afin de faire le lien entre la sphère académique
Lansiné Camara est guérisseur à Damaro, il expose les produits de sa pharmacopée. Il soigne la gastrite, l’hémorroïde interne et externe, la typhoïde que l’on a pu gérer dans les hôpitaux. Il traite aussi les problèmes de foie, le mal de dos, le diabète, les pieds qui chauffent et la tension artérielle, les rhumatismes. Il a un produit qui facilite
Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,