Illia Djadi, a former BBC journalist and advocacy expert, has provided several advocacy trainings to village relays of the Watigueleya Kèlê project (Climate Resilience in West Africa). In order to provide them with advocacy skills and techniques applicable at the local level, he gave a first training to villagers from the three project countries (Mali, Guinea, Senegal) in Bandafassi in
En mars 2022, Marie Rodet et Elara Bertho ont présenté l’ouvrage Djiguiba Camara, Essai d’histoire locale (disponible en accès libre ici) aux descendants de la famille Camara dans le village de Damaro, partenaire du projet Watigueleya Kèlê. L’ouvrage retrace la longue histoire des migrations Camara, des récits de fondation du village, la résistance à la colonisation française et, en filigrane, les stratégies
Ansoumane Camara dans la forêt de Nakotou à un kilomètre et demi de Damaro centre. Désormais, lorsque l’on coupe un arbre (pour un décès ou autre), la communauté oblige à reboiser dans le bois, en contrepartie. Cette forêt existe depuis toujours, le climat y est très doux. L’objectif est de reboiser tout le tour de Damaro.
Le groupe d’entraide dans le champ d’un habitant de Mandou pour la récolte du riz en présence du délégué villageois de Mandou Moussa Camara. Nous sommes en octobre et cela fait deux semaines qu’il n’y a déjà plus de pluie. La jeunesse s’organise pour venir aider le propriétaire du champ pour faire face aux défis du changement climatique.
Moi je parle de l’agriculture : de la culture du gombo. Avant nous cultivions des cultures de longue durée. Pour des raisons du changement climatique le manque d’eau, je me suis tournée vers le gombo qui ne dure que deux mois deux semaines. Le gombo est utile en ce sens que nous le consommons frais, sec, avec du riz, du
Après la récolte de la patate à Monzona, voici comment nous faisons pour l’assèchement, la conservation et enfin sa transformation pour les repas familiaux (couscous, gâteau, bouillie). On enlève l’écorce à l’aide d’un couteau tranchant, on les coupe par morceaux comme vous voyez sur la photo et on les met au soleil. Le kilogramme de la patate fraîche coûte 100f
La pratique des pépinières nous a servi d’expérience. Avant on partait à Kayes pour payer le pépiniériste à 1000 ou 1500 Fcfa. Au vu de cette situation j’ai un jour pris une décision avec certains villageois de Bouillagui, on a ramassé des boites de lait en caoutchouc pour y mettre du sable et on y a semé quelques arbres fruitiers
Les hommes récoltent les feuilles de baobab sur l’arbre. Les feuilles récoltées seront ensuite séchées au soleil puis pilées par les femmes. La poudre obtenue est utilisée dans la cuisine.
Kayesinfos du Mali, partenaire du project Watigueleya Kélê, fait la promotion sur sa page Facebook de l’atelier qui s’est tenu à Damaro, en République de Guinée.
(version française disponible sous peu) By Elara Bertho (LAM, Sciences Po Bordeaux), Co-investigator in SOAS research project: Watigueleya Kèlê, Equitable Climate Resilience in West Africa: A Comparative Research Action Programme (Mali, Guinea and Senegal) In a reflection on the notion of a collective village repertoire and its digitisation, I return to the research-action programme carried out with the Malian association