Il était une fois, une tortue et un hippopotame qui étaient de grands amis. Ils décidèrent de vivre en communauté dans une parfaite amitié. Ils vécurent pendant des années et leur amitié fut légendaire jusqu’au jour où la sécheresse frappa à la porte du village. À cause de la sécheresse, les fleuves et les puits tarirent et un problème d’eau
Voici la chanson en l’honneur de Djiguiba Camara, chef de canton de Damaro, dans la période coloniale tardive, en konianké et en traduction française Hymne de Djiguiba Camara – Kôrôni gnama Djeli mousso : Kôrôni gnama wo kôrôni gnama Môtô : An an kôrôni gnama Djeli mousso : Mousso igbarani kôma kolélé tchè igbarani djiba oulen né Djeli mousso :
Le baptême (dénabö, en konianké ; den : l’enfant) est une cérémonie qui a lieu au septième jour de l’enfant. On donne publiquement un nom à l’enfant à travers l’imam. Les parents se concertent auparavant pour choisir un nom en référence à un membre de l’entourage ou bien un aïeul. Les deux homonymes deviennent aussitôt membres de la famille de l’un et de
On ne peut pas récolter le riz tout seul dans un grand champ : le propriétaire informe le tomboroma pour demander de l’aide pour sa récolte. Le tomboroma, après la prière du vendredi, donne rendez-vous à tous les jeunes sous le manguier pour la tenue d’un travail public, généralement le dimanche. C’est un travail sans rémunération, les jeunes sont uniquement nourris par le propriétaire
À Damaro, le chef de village (kabla kounti en malinké) prend des décisions entouré d’un conseil (kabla kounti) qui représente les grandes familles du village. Ses décisions sont relayées auprès de la population par le porte-parole (béléna). Le gardien des lois (tomboroma) veille quant à lui à l’application de ces décisions. Voici leurs fonctions : Kabla Kounty : c’est le chef
Ce sont les sages qui disent des proverbes (sana, en konianké) : il faut savoir les dire au bon moment dans la bonne circonstance. Les proverbes peuvent débloquer des situations, commencer une adresse publique. Un proverbe illustre une situation et est donné en ouverture d’un discours. Malinké : Mö köröba ilé sala la kèla. Fo iyé afö wati ani afö yörö lon.