A Banzana, les villageois.e.s constatent les effets néfastes de la baisse de pluviométrie sur les rendements et tentent de les compenser par le travail humain.
Je suis Haby Sangaré, Banzana.
Ici nous ne pratiquons que l’agriculture mais il n’y a pas de pluie. Nous fertilisons nous-mêmes manuellement nos champs , nous cultivons l’arachide pour subvenir à nos besoins mais la pluie n’est pas au rendez-vous, nos cultures sèchent. Les arachides, les mils, même les plantes de gombo perdent leurs feuilles. Nous pratiquons aussi le maraîchage mais nous n’avons pas d’équipements, c’est nous, les vieilles dames, qui allons puiser de l’eau à une profondeur de 30 mètres pour arroser les cultures et en tirer des bénéfices, mais quels bénéfices pouvons nous tirer de cette situation ? On est dans cette situation en attendant la mort.
Par Malado Sibidé et Adama
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