À côté de Damaro, il y a une cascade d’un ruisseau appelé Woroworokô. Plusieurs légendes sont associées à ce lieu. On dit qu’autrefois, il y avait un serpent sous la source qui exauçait des vœux mais qui ne se montrait pas à tout le monde. Il fallait venir seul face à la cascade, et lorsque le serpent sort, c’est le signe que le vœu serait exaucé. Dans le cas contraire, quand le serpent ne sort pas, cela veut dire que le vœu ne serait pas exaucé. Le serpent avait un cauri sur la tête et il fallait ne pas avoir peur de lui, sinon le vœu ne se réaliserait pas non plus. Une fois le serpent reparti, on dit à la cascade le vœu puis on se lave et le serpent ne nous attaque pas dans ce cas.
On dit aussi que le volume de la cascade dépend du nombre de gens qui vient. Au fur et à mesure que les gens viennent, l’eau ne fait qu’augmenter. L’arc-en-ciel, rouge, jaune, vert, vient entourer les gens qui s’y rendent.
Malinké : Kabanankô dolé damanô ko woroworokô,djona djona,ssa (mô tchin ssa) dolé tè bôla môïgnè ni wani damakassili dialé. Ni imma silan agnè, ikètô damakassilikan menkèla, assiamanô alédjabi. Kolonkissè létékèla ssa wo kounô, afônôtité kokéla môla.
A dji fônô mabon, wa tank mô sèrèyala adji fônô warala kaban kôlè lé môïlamini.
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