On ne peut pas récolter le riz tout seul dans un grand champ : le propriétaire informe le tomboroma pour demander de l’aide pour sa récolte. Le tomboroma, après la prière du vendredi, donne rendez-vous à tous les jeunes sous le manguier pour la tenue d’un travail public, généralement le dimanche. C’est un travail sans rémunération, les jeunes sont uniquement nourris par le propriétaire du champ. Les jeunes rivalisent de vitesse dans la récolte, et ils sont encouragés par le batteur de tam-tam, le crieur public du tomboroma : après avoir pris des renseignements sur les jeunes gens qui participent aux travaux auprès de leurs familles et amis, ils chantent leurs louanges à partir d’inventions et d’informations véritables.
Malinké :
Mô kélen técé malo fè ba kalila ni ima ibaden ikiri ka idèmein. Ni iya fè wolô kata imadèmein, yé céla tomboroma iléma kata igbara gnafô iyè. Tomboroma bèladen magron kôrô djouma celi bébana ka tché kèlon fô kambéren ignè. Mei sènètima, wélé domouni dilé mô ima, sarali ko té alô. Demisein iyé ignô ma kelé yala, bala fôla fônô mô ï kodiadona ïdjèrèlö, kouma kan youma ila.
Kini kini so, mo isi la wolélo sa koyé kiniana
Le village de pitié, on s’assoit dans le village de la pitié pour que les choses se passent devant toi
Soma sandji nala wilila wéléma tadia lôsa
La pluie du matin a fait exprès pour changer les autres programmes des gens
Tchè ilon wati béssé
C’est le moment qui est venu pour connaître les hommes
(réponse) Mbé adjirila bi ko né tché lélé !
(réponse) : Je vais te prouver aujourd’hui que je suis un homme !
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