Ziraba, en Français grand baobab, de par son ancienneté, son histoire et sa grandeur. Son intérieur est accessible à partir de son tronc qui dispose d’une ouverture semblable à une porte d’entrée d’une caverne.
Photo: Mamadou Sène Cissé
Un lieu de croyance mystique
Quand les premiers habitants sont venus pour la première fois s’installer et fonder le village après une longue marche, ils se sont reposés sous ce grand baobab avant de s ‘installer en accrochant leur gibecière et leur gourde sur un bout de fer accroché sur l’écorce du baobab. Mais à un moment ils rencontrèrent beaucoup d’obstacles. La famine s’installa et les récoltes n’étaient plus prometteuses, et c’est ainsi que les sages du village envisagèrent et conseillèrent au village de sacrifier un bélier blanc au service du baobab qui sera un bonheur pour le village.
Après une première expérience passée qui a été très bénéfique , la récolte a été belle , tous les habitants étaient heureux et dès lors cette croyance était devenue habituelle et avant chaque l’hivernage on sacrifiait soit un bélier blanc, soit un coq blanc , ou soit à defaut on versait de l’eau aux pieds du baobab et au moment du sacrifice les femmes et les enfants avait interdiction d’y accéder , seuls les hommes étaient autorisés à participer. Par contre tout le monde participait à la fête qu’on célébrait chaque année en l’honneur du ZIRABA , le grand baobab , avec des danses traditionnelles , accompagnées par des tam-tams , des flutes en bambou , des cornes etc…..
Mais avec l’arrivée de la religion musulmane, cette croyance a été interdite car considerée comme un péché. Le baobab est devenu dès lors un lieu d’attraction et seuls ses feuilles sont utilisées pour la préparation des sauces, notamment la préparation du couscous de mil.
Photo: Mamadou Sène Cissé
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