Les vingt villageois.e.s participant au projet Djonya Kêlè Ja Toulon se sont réunis du 19 au 22 décembre à Bamako pour l’atelier final, un Game Jam organisé en partenariat avec Jiwe Studios (Kenya). Jiwe les ont accompagnés pour approfondir leurs connaissances en matière de jeux vidéo afin de concevoir un jeu sur l’esclavage par ascendance. Divers ateliers et discussions de groupe ont rythmés ces quatre jours.
Le premier jour, les participant.e.s ont été accueillis par Dr. Marie Rodet et les formateurs Max et Charles (Jiwe Studios). Jiwe Studios a présenté ses activités : il s’agit de favoriser le développement des jeux vidéo en Afrique et de les publier sur leur plateforme en ligne. Les participants ont ensuite travaillé en groupe sur des jeux de leur plateforme et ont réfléchi aux caractéristiques et aux atouts de ceux-ci.
La deuxième journée a été consacrée à la réflexion sur les « jeux sérieux », qui permettent aux joueurs d’apprendre par l’expérience du jeu et de développer des compétences. Les participants ont discuté des avantages des jeux vidéo en termes de développement social et culturel, en tant que moyen efficace pour introduire de nouveaux concepts et encourager l’apprentissage actif des joueurs. Les jeux sérieux peuvent prendre diverses formes, telles que les jeux artistiques, politiques, éducatifs ou culturels. Les participant.e.s ont travaillé en équipe pour trouver des jeux sérieux sur le net, y jouer et en faire un compte rendu. Chaque groupe a ensuite présenté les jeux trouvés. Pour clore la journée, les participants ont effectué un exercice sur la création d’un jeu, où ils ont déterminé le thème, le lieu, les personnes impliquées, la plateforme, les motivations pour leur jeu.
Le mercredi, ces travaux se sont poursuivis, avec quatre tâches difficiles. L’accent a été mis sur la création du monde du jeu : il fallait déterminer le but et l’histoire du jeu, ainsi que la culture, la gouvernance et l’économie dans l’univers interne du jeu. Les participant.e.s se sont ensuite concentré.e.s sur les règles, en identifiant les actions autorisées (ex : sauter, courir) et celles qui leur étaient impossibles (ex : voler). Enfin, une présentation a eu lieu sur l’évolution du concept des jeux.
Le dernier jour a commencé par différents exercices de groupe, lors desquels ils ont décrit les actions de leur personnage dans différents niveaux, incluant des défis, les noms des niveaux et les récompenses gagnées. Les formateurs Jiwe ont interviewé les villageois.e.s sur leur expérience dont vous pouvez voir des extraits ici.
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