Dans ce petit village situé sur la route nationale des femmes s’organisent en groupe pour récolter les différents champs de coton du village de Missirah Tabadiang. Elles sont rétribuées par nature, c’est-à-dire qu’on donne à ces femmes du coton comme paie, ou bien par une somme d’argent qui est versée dans la caisse du groupement qui a pratiqué le travail.
La culture du coton est une alternative en raison de la rareté des pluies. Car le coton est une culture qui n’a pas besoin de beaucoup d’eau. Il faut souligner que la population de Missirah Tabadiang est originaire du parc Niokolokoba et c’est le déplacement de ces populations par l’état du Sénégal qui les a obligé à adopter des cultures différentes de celles pratiquées quand elles étaient à l’intérieur du parc.
Par Hamanding Kanté, Missirah Tabadiang, Senegal
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