A Banzana, les villageois.e.s constatent les effets néfastes de la baisse de pluviométrie sur les rendements et tentent de les compenser par le travail humain. Je suis Haby Sangaré, Banzana. Ici nous ne pratiquons que l’agriculture mais il n’y a pas de pluie. Nous fertilisons nous-mêmes manuellement nos champs , nous cultivons l’arachide pour subvenir à nos besoins mais la
“Au Mali ( Région de Kayes, village de Banzana), je me souviens quand j’étais enfant on commençait à semer le 25ème jour du mois de Mai pour assurer une bonne saison et les récoltes étaient le plus souvent bonnes. Mais de nos jours, l’hivernage commence de plus en plus tard, c’était encore le cas cette année on a commencé à
Interview de Famakan Koné “De nos jours, la pluie n’est plus abondante, nos cultures sont alors perdues. On aime l’agriculture mais si à cause de la sécheresse la récolte n’est pas bonne c’est décourageant. La pluie ne suffit plus, on fait des cultures pour nos besoins quotidiens afin de tenir quand les temps sont durs, comme la patate douce, le