Ce reportage est consacré sur notre forêt classée. Elle est très importante chez nous à Bouillagui, elle s’étend sur une superficie de plus de 15 km. On y trouve une espèce d’arbres appelée le rônier. C’est l’arbre le plus utile à Boullagui, les troncs sont utilisés dans la construction (toitures) et les branches nous permettent de fabriquer des paniers. Il
La famille de Monsieur Djomani CAMARA de Mandou est victime de tarissement de cours d’eau qui arrosait leur bas fond cultivable, suite à la destruction de la forêt à la source de Farako (cours d’eau) par le chef de famille. Avec un rendement très faible la saison dernière, le chef de famille n’arrive plus à couvrir la ration alimentaire de
La femme que l’on voit sur la vidéo est un exemple de l’importance de la forêt pour la population, et de la relation entre les habitant.e.s de Wassadou et la nature. Ici, elle trie les feuilles de palmiers, dont elle va ensuite fabriquer des balais. Elle les fabrique pour les vendre, et obtenir un complément de revenus. Cependant, cette
Le travail est la coupe du rônier est dû aux difficultés que rencontrent les villegeois. Une fois qu’un rônier est coupé, il ne repousse plus, alors que les fruits de ces arbres contribuent à lutter contre la faim dans le pays. Si vous le coupez quand vous rencontrez des difficultés, vous serez obligés de vous déplacer pour en chercher ailleurs
La déforestation à Bouillagui est due au réchauffement climatique et aux coupes d’arbres pendant la saison des pluies. Trouver du bois pour la cuisine devient vraiment difficile dans la forêt de Bouillagui. Les femmes avaient pour habitude de se rendre très tôt le matin aux champs pour cultiver et de ramasser les bois le soir au retour afin de cuisiner
En 1914, un arbre dénommé le rônier est découvert à Bouillagui par un chasseur du nom de Boubou yaguè (“Boubou le chercheur du miel”). En ces temps, la forêt de Bouillagui ne comportait que cet arbre. Il y avait la famine, c’est avec les noix de cet arbre que nos parents se nourissaient. Les noix étaient délicieuses, mais servaient aussi
Cette route marquée par des pierres qui passe par Diarakendou reliait Kerouané à Beyla pendant l’époque coloniale. C’était un sentier que l’on pouvait suivre à cheval. Les pierres sont encore visibles actuellement et leur alignement est encore plus ou moins visible selon les endroits. Elles traversent la forêt qui garde la mémoire de cette route.
Mandiou Camara est au pied du kapokier de Fatamantou : « Fatamantou, c’est le lieu où se cachait Fataman. Fataman était un génie protecteur et c’est là qu’a poussé le kapokier. Avant, nos ancêtres venaient vénérer Fataman sous ce kapokier en lui faisant des offrandes de poulet, de pain blanc et de kola. Fataman réalisait tous leurs vœux. Mais depuis l’arrivée de
Ansoumane Camara dans la forêt de Nakotou à un kilomètre et demi de Damaro centre. Désormais, lorsque l’on coupe un arbre (pour un décès ou autre), la communauté oblige à reboiser dans le bois, en contrepartie. Cette forêt existe depuis toujours, le climat y est très doux. L’objectif est de reboiser tout le tour de Damaro.