Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,
Lansiné Camara, guérisseur à Damaro, a inventé pour lui-même un alphabet pour écrire le malinké : son écriture s’appelle le nkan (ce n’est ni l’alphabet latin, ni arabe, ni le nko), il nomme les lettres une à une sur son cahier. L’alphabet comprend 28 lettres. Il transcrit tous les sons en maninka. Il écrit par exemple « je vais au marché ». Il
El Hadj Fantamady Damaro Camara est le président de l’union Fakassia de Damaro. « C’est l’association des enfants de Damaro, de tous les ressortissants, des amis et alliés, ceux de l’extérieur et de l’intérieur. Au sein de l’association, chaque année, tous les fils de Damaro se retrouvent en assemblée générale pour présenter des projets et programmes pour le développement de
Le troisième atelier du projet Watigueleya Kélê s’est déroulé à Damaro en Guinée, du lundi 28 février au jeudi 3 mars 2022. L’atelier s’est centré sur le théâtre comme moyen de sensibilisation aux effets du changement climatique. L’objectif était de former les relais villageois à inventer et jouer des saynètes sur le thème de la résilience climatique, afin qu’ils puissent
Cette newsletter de printemps est largement dominée par les activités du dernier atelier qui s’est déroulé à Damaro (Guinée), du 28 février au 3 mars 2022. Tous les relais villageois ont pu se retrouver, échanger sur leurs derniers reportages et surtout participer à un atelier de théâtre animé par le spécialiste malien de théâtre Aboubacar Diarra. Des compte-rendus statistiques de
En mars 2022, Marie Rodet et Elara Bertho ont présenté l’ouvrage Djiguiba Camara, Essai d’histoire locale (disponible en accès libre ici) aux descendants de la famille Camara dans le village de Damaro, partenaire du projet Watigueleya Kèlê. L’ouvrage retrace la longue histoire des migrations Camara, des récits de fondation du village, la résistance à la colonisation française et, en filigrane, les stratégies
Ansoumane Camara dans la forêt de Nakotou à un kilomètre et demi de Damaro centre. Désormais, lorsque l’on coupe un arbre (pour un décès ou autre), la communauté oblige à reboiser dans le bois, en contrepartie. Cette forêt existe depuis toujours, le climat y est très doux. L’objectif est de reboiser tout le tour de Damaro.
Le groupe d’entraide dans le champ d’un habitant de Mandou pour la récolte du riz en présence du délégué villageois de Mandou Moussa Camara. Nous sommes en octobre et cela fait deux semaines qu’il n’y a déjà plus de pluie. La jeunesse s’organise pour venir aider le propriétaire du champ pour faire face aux défis du changement climatique.
Moi je parle de l’agriculture : de la culture du gombo. Avant nous cultivions des cultures de longue durée. Pour des raisons du changement climatique le manque d’eau, je me suis tournée vers le gombo qui ne dure que deux mois deux semaines. Le gombo est utile en ce sens que nous le consommons frais, sec, avec du riz, du
(version française disponible sous peu) By Elara Bertho (LAM, Sciences Po Bordeaux), Co-investigator in SOAS research project: Watigueleya Kèlê, Equitable Climate Resilience in West Africa: A Comparative Research Action Programme (Mali, Guinea and Senegal) In a reflection on the notion of a collective village repertoire and its digitisation, I return to the research-action programme carried out with the Malian association