Je suis Amara CAMARA citoyen de Mandou Je suis né et j’ai grandi dans les travaux de couverture de la case qui est une tradition pour nous. La couverture commence par la charpente dont la recherche des matériaux locaux cause problème de nos jours à cause de changement climatique et les actions anthropiques (utilisation de l’herbicide, le nomadisme culturel, le
Les panneaux solaires permettent de se passer du bois de chauffe. Cela permet d’éclairer la case, la cour, et aussi faire réviser les enfants. Ils ont remplacé les lampes à pétrole. La famille a acheté le panneau solaire, pour éclairer les maisons, au marché de Sanankoroni. Les petits panneaux sont accessibles. Les femmes du village ont trouvé une solution pour
Khadija et Mawa témoignent sur leur condition de travail dans les champs : « Il n’y a rien, la pauvreté est là. On ne peut pas survivre sans les cultures maraichères, mais à cause du manque d’eau, c’est très difficile. Si tu fais la culture maraichère, grâce au marché, tu peux ensuite aider ta famille. Quand j’ai creusé le puits, j’ai pu
Fatoumata Camara conte : Ntoly kélén né Kablan va massakè lémé Wélé ni massakègbèrè léna diana Wéléna a démousso dina a dougnô kè o ma Massakè na adémousso wélé lala djélimousso démbaty tè, kata di adougnèkè massakè oma Djélimousso wélé tani kognô koura malôdia Ana massakè ako yen mekèla, akafô dini gnè, ko ni akafô, ko alélé kognô koura lé,
La famille de Monsieur Djomani CAMARA de Mandou est victime de tarissement de cours d’eau qui arrosait leur bas fond cultivable, suite à la destruction de la forêt à la source de Farako (cours d’eau) par le chef de famille. Avec un rendement très faible la saison dernière, le chef de famille n’arrive plus à couvrir la ration alimentaire de
Ce sont les travaux préalables pour la couverture de la case. Il tresse la paille, il se plaint de la mauvaise qualité de la paille : à cause des feux précoces qui brûlent tout, à cause de la rareté de l’eau, ils sont obligés de prendre la paille dans cet état pour couvrir leurs cases au moment de la saison des
Les femmes se divisent en deux groupes pour le désherbage des champs. Le groupe qui termine en premier s’arrête à l’autre bout du champ pour entonner cette chanson, en célébrant leur victoire sur l’autre groupe. Ô le lion, ô le lion du désherbage, Ce lion du désherbage est bien dans la brousse Si tu es lion comme nous,
Non seulement il y a une rareté de l’eau dans les marigots mais aussi le manque d’eau potable dans les villages. On se sert des mêmes marigots pour utiliser dans le ménage à la maison et à présent la pêche . On met des écorces de néré dans le marigot (c’est un poison pour récupérer les poissons), ce qui rend l’eau
C’est Ibrahima Camara qui se présente. Il déplore que les jeunes s’intéressent en ce moment davantage aux mines qu’à l’agriculture : il a un problème de main d’œuvre pour recruter des travailleurs, puisque tous s’engagent dans les mines actuellement. Le deuxième problème est le changement climatique qui perturbe son calendrier agricole, puisque la saison sèche est désormais plus longue que
C’est un citoyen qui est venu chez le chef de village pour se plaindre des conséquences de pratiques culturelles sur l’environnement. Ces pratiques, la coupe abusive du bois, les feux de brousse, font que l’eau est rare aujourd’hui : cela joue sur le rendement des cultures. Il ne pleut plus beaucoup. Il faut que le doyen du village prenne ses dispositions,