L’une des causes de la sécheresse, c’est les feux de brousse. Comme vous le voyez, c’est un feu précoce. Au mois de novembre, entre la saison pluvieuse et la saison sèche, les populations de Damaro sont autorisées à mettre le feu de brousse pour ne brûler que des herbes et épargner les plantes. Cette politique est mise en place dans
Je m’appelle Mohamed Tounkara, citoyen de Bossoko. Les difficultés majeures auxquelles nous sommes confrontés à Bossoko ici sont les problèmes liés à l’eau. Nous n’avons pas suffisamment d’eau et l’endroit où nous puisons de l’eau est très distant. Par conséquent, nos terres cultivables ne sont plus fertiles comme avant, ce qui impactent négativement les rendements et nous demandons assistance à
Tenen Sangare explique qu’elle a deux types de difficultés dans le bas-fonds : les vaches et le manque d’eau. Les vaches sont libres dans cette saison sèche et viennent paître dans son champ. Le manque d’eau aussi : ils en souffrent énormément. S’il n’y a pas d’eau dans un bas fond, la production ne peut pas être bonne. Elle n’a pas les
Les 13 et 14 février, la conférence finale du projet Watigueleya Kêlè (Résilience Climatique en Afrique de l’Ouest) sur le thème « Poétique de l’environnement et résilience de la recherche » a commencé à Conakry, dans les locaux du CIRD. La conférence visait à réunir les villageois participant au projet et les chercheurs, afin de faire le lien entre la sphère académique
Lansiné Camara est guérisseur à Damaro, il expose les produits de sa pharmacopée. Il soigne la gastrite, l’hémorroïde interne et externe, la typhoïde que l’on a pu gérer dans les hôpitaux. Il traite aussi les problèmes de foie, le mal de dos, le diabète, les pieds qui chauffent et la tension artérielle, les rhumatismes. Il a un produit qui facilite
Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,
Lansiné Camara, guérisseur à Damaro, a inventé pour lui-même un alphabet pour écrire le malinké : son écriture s’appelle le nkan (ce n’est ni l’alphabet latin, ni arabe, ni le nko), il nomme les lettres une à une sur son cahier. L’alphabet comprend 28 lettres. Il transcrit tous les sons en maninka. Il écrit par exemple « je vais au marché ». Il
Cette route marquée par des pierres qui passe par Diarakendou reliait Kerouané à Beyla pendant l’époque coloniale. C’était un sentier que l’on pouvait suivre à cheval. Les pierres sont encore visibles actuellement et leur alignement est encore plus ou moins visible selon les endroits. Elles traversent la forêt qui garde la mémoire de cette route.
Ce lieu s’appelle Farabolon. Moi qui suis en train de vous parler, j’ai été circoncis ici. C’est un lieu de circoncision. J’y ai passé trois mois avec les amis. Nous dormions ici, nous passions la journée ici, personne ne rentrait au village pendant toute la période de circoncision. C’est nos parents qui venaient nous apporter à manger. Les hommes étaient