Mandiou Camara est au pied du kapokier de Fatamantou : « Fatamantou, c’est le lieu où se cachait Fataman. Fataman était un génie protecteur et c’est là qu’a poussé le kapokier. Avant, nos ancêtres venaient vénérer Fataman sous ce kapokier en lui faisant des offrandes de poulet, de pain blanc et de kola. Fataman réalisait tous leurs vœux. Mais depuis l’arrivée de
La question de la résilience climatique se pose aussi en termes d’extraction des ressources et de production des outils agricoles. Amadou Siaki est forgeron à Damaro. Son nom, « Siaki » signifie littéralement « bijoutier », c’est ainsi qu’il est appelé communément au village. Sinon, il est forgeron de naissance, « numu », qui veut dire littéralement « forgeron » au sens large. Celui qui est né dans
Par Aguibou Sow Mandiou Camara parle : « Ici, les parents, les arrières-grands-parents ont tous trouvé le baobab déjà grand. Ils testaient leurs arcs sur le baobab. Pendant la saison sèche, on peut même voir les entailles des lances et des flèches dans l’écorce de l’arbre. Cet arbre est très ancien, Fama, Fakassia, Fadiaraken : aucun de ces ancêtres n’a
Je m’appelle Assata Camara, citoyenne de Mandou. Nous sommes venus au marigot pour laver nos habits. Comme vous le constatez, c’est le manque d’eau qui nous a envoyé au marigot ici, même si l’eau est sale et rouge, nous sommes obligés de laver nos habits avec. Qu’est-ce qui a causé le manque d’eau ? C’est Dieu, la pluie se raréfie
Le troisième atelier du projet Watigueleya Kélê s’est déroulé à Damaro en Guinée, du lundi 28 février au jeudi 3 mars 2022. L’atelier s’est centré sur le théâtre comme moyen de sensibilisation aux effets du changement climatique. L’objectif était de former les relais villageois à inventer et jouer des saynètes sur le thème de la résilience climatique, afin qu’ils puissent
Cette newsletter de printemps est largement dominée par les activités du dernier atelier qui s’est déroulé à Damaro (Guinée), du 28 février au 3 mars 2022. Tous les relais villageois ont pu se retrouver, échanger sur leurs derniers reportages et surtout participer à un atelier de théâtre animé par le spécialiste malien de théâtre Aboubacar Diarra. Des compte-rendus statistiques de
En mars 2022, Marie Rodet et Elara Bertho ont présenté l’ouvrage Djiguiba Camara, Essai d’histoire locale (disponible en accès libre ici) aux descendants de la famille Camara dans le village de Damaro, partenaire du projet Watigueleya Kèlê. L’ouvrage retrace la longue histoire des migrations Camara, des récits de fondation du village, la résistance à la colonisation française et, en filigrane, les stratégies
Ansoumane Camara dans la forêt de Nakotou à un kilomètre et demi de Damaro centre. Désormais, lorsque l’on coupe un arbre (pour un décès ou autre), la communauté oblige à reboiser dans le bois, en contrepartie. Cette forêt existe depuis toujours, le climat y est très doux. L’objectif est de reboiser tout le tour de Damaro.
Le groupe d’entraide dans le champ d’un habitant de Mandou pour la récolte du riz en présence du délégué villageois de Mandou Moussa Camara. Nous sommes en octobre et cela fait deux semaines qu’il n’y a déjà plus de pluie. La jeunesse s’organise pour venir aider le propriétaire du champ pour faire face aux défis du changement climatique.
Moi je parle de l’agriculture : de la culture du gombo. Avant nous cultivions des cultures de longue durée. Pour des raisons du changement climatique le manque d’eau, je me suis tournée vers le gombo qui ne dure que deux mois deux semaines. Le gombo est utile en ce sens que nous le consommons frais, sec, avec du riz, du