Tag: Guinée

27
Jan

Sougban : une plante médicinale aux multiples vertus à Bossoko, Guinée, Novembre 2021

Je parle de cette plante qui s’appelle dans notre langue « Sougban » parce qu’elle risque de disparaitre à cause du changement climatique. Pourtant c’est une plante très efficace dans le traitement du paludisme. Elle traite les maux de ventre et certaines infections de la peau, elle facilite l’accouchement chez les femmes enceinte et surtout ses feuilles sont délicieuses pour la sauce.

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27
Jan

Des grillages pour des enclos à bœufs à Mandou, Guinée, Novembre 2021

Je suis Amadou Camara président du district de Mandou. J’ai fait cet enclos avec des grillages pour mettre mes bœufs, mes chèvres et mes moutons en sécurité. Et, ceci n’a été possible que grâce l’appui financier de mes enfants. Ainsi j’ai clôturé ma zone de pâturage.  L’une des importances de cette clôture :  C’est de protéger mes bœufs contre les voleurs,

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27
Jan

Diminution de la faune dans la montagne de Simandou à Damaro, Guinée, Novembre 2021

Le Chasseur Saran Djiba Camara explique que les chasseurs savent les bêtes qui doivent être tuées et celles qui ne doivent pas l’être. Ils préservent la sécurité du village. Auparavant, ils tuaient des agoutis et de nombreuses autres bêtes. Désormais, Saran Djiba Camara déplore la rareté de la faune à cause du changement climatique et de la prospection minière dans

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3
Déc

« Du riz de courte durée à Mandou, Guinée », Novembre 2021

Ces cultivateurs de Mandou moissonnent une variété de riz de courte durée, trois mois, à peu près comme le fonio, pour des raisons de changement climatique. Avec l’ancienne variété les pluies cessaient avant sa maturité ce qui engendrait des pertes énormes. Néanmoins avec cette dernière ils le moissonnent à temps.  

3
Déc

« Les panneaux solaires à Bossoko : une alternative à la déforestation à Bokoso, Guinée », Novembre 2021

Je suis Mamadi Keita. Ces panneaux solaires sont un ouf de soulagement pour nous car l’interdiction de couper le bois quelque soit sa taille dans la forêt avait créé des conflits dans le village. Les panneaux solaires ont drastiquement réduit l’utilisation du bois surtout pour l’éclairage des maisons. Aujourd’hui avec un panneau on a au moins la lumière dans la

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3
Déc

« L’arbre à palabres de Damaro, le centre des décisions à Damaro, Guinée », Novembre 2021

Je suis Drissa Camara de Damaro. Je suis le fils du chef de village. Là où nous sommes, si vous entendez Damaro c’est ici, tout part d’ici, tout est décidé ici. C’est notre arbre à palabre. Depuis que ces pierres ont été mises là il y a de cela des années, toute action de développement y est décidée, toutes les

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20
Mai

« Tarrissement de la rivière à Mandou », (Guinée) – Avril 2021

« Je m’appelle Kanibooi Ibrahaima Camara, doyen du village de Mandou. Nous sommes dans le lit du cours d’eau de Farako où  l’on pratiquait nos rituels, on ne coupait pas de bois ici, on ne pêchait pas, même les enfants n’osaient pas rentrer ici tellement la forêt était dense. Ce cours d’eau qui connaît aujourd’hui un tarissement, il y avait beaucoup d’eau

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20
Mai

« Les puits saisonniers », Damaro (Guinée) – Avril 2021

« La plupart des puits sont saisonniers du fait du changement climatique qui provoque le prolongement de la saison sèche. Les femmes, les filles, les garçons très tôt les matins, en file indienne, vont par ordre d’arrivée, à l’aide d’un puisage, remplir leur bidon avant que le soleil ne soit ardent et ne vide le puits. » Mariam Camara 

15
Fév

Un baptême à Damaro (Guinée)

Le baptême (dénabö, en konianké ; den : l’enfant) est une cérémonie qui a lieu au septième jour de l’enfant. On donne publiquement un nom à l’enfant à travers l’imam. Les parents se concertent auparavant pour choisir un nom en référence à un membre de l’entourage ou bien un aïeul. Les deux homonymes deviennent aussitôt membres de la famille de l’un et de

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14
Fév

La récolte du riz organisée par le tomboroma (Damaro, Guinée)

On ne peut pas récolter le riz tout seul dans un grand champ : le propriétaire informe le tomboroma pour demander de l’aide pour sa récolte. Le tomboroma, après la prière du vendredi, donne rendez-vous à tous les jeunes sous le manguier pour la tenue d’un travail public, généralement le dimanche. C’est un travail sans rémunération, les jeunes sont uniquement nourris par le propriétaire

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