L’abattage d’arachide dans les champs est fait en plusieurs phases.Dans un premier temps, ils prennent de petits bâtons en tapant sur les gros tas d’arachide qu’ils mettent en petites miettes. Ensuite, c’est au tour des femmes, qui prennent l’arachide et le mélangent avec du foin.Du coup on sépare l’arachide du foin en le balayant. C’est au moment où le vent
Interview avec le chef du village de Bougarilla Dans votre village, quelles difficultés avez-vous rencontré dans le domaine de l’agriculture ces 10 dernières années ? – Chez nous, ici, la difficulté que nous rencontrons dans le domaine de l’agriculture est la pauvreté du sol cultivable : si le sol n’est pas fertile le rendement ne sera pas satisfaisant. Et si
La femme sur la vidéo a commencé à utiliser le foyer amélioré il y a une vingtaine d’années. Sa mère utilisait des foyers améliorés pour cuisiner. Ça les aident à économiser le bois parce qu’il n’y en a pas assez dans la forêt. Avec le foyer amélioré deux morceaux de bois suffisent pour cuisiner plusieurs plats. Depuis l’introduction du foyer
Après la récolte de la patate à Monzona, voici comment nous faisons pour l’assèchement, la conservation et enfin sa transformation pour les repas familiaux (couscous, gâteau, bouillie). On enlève l’écorce à l’aide d’un couteau tranchant, on les coupe par morceaux comme vous voyez sur la photo et on les met au soleil. Le kilogramme de la patate fraîche coûte 100f
La pratique des pépinières nous a servi d’expérience. Avant on partait à Kayes pour payer le pépiniériste à 1000 ou 1500 Fcfa. Au vu de cette situation j’ai un jour pris une décision avec certains villageois de Bouillagui, on a ramassé des boites de lait en caoutchouc pour y mettre du sable et on y a semé quelques arbres fruitiers
Les hommes récoltent les feuilles de baobab sur l’arbre. Les feuilles récoltées seront ensuite séchées au soleil puis pilées par les femmes. La poudre obtenue est utilisée dans la cuisine.
Je m’appelle Abdou Sidibé, Kayes Banzana. J’ai planté ces arbres car jeunes nous voyions des grands arbres, mais aujourd’hui il n’y en a plus. Nous manquons d’arbres et le manque d’arbres est lié au manque de pluies. J’ai estimé nécessaire de faire quelque chose et j’ai alors planté ces quelques arbres. Le début n’a certes pas été facile mais aujourd’hui
On voit ici l’un des champs de maïs de Monzona. On fertilise les sols des champs de maïs à l’aide d’engrais local composé de bouse de vache et d’autres animaux qui viennent passer la saison sèche dans nos champs, qui mesurent plus de cinq hectares, pour laisser leur bouse. Ce sont les animaux seuls qui peuvent fertiliser cette terre de
A Bougarila, les villageois.e.s s’organisent collectivement pour compenser les effets du changement climatique et améliorer les résultats des récoltes. Tout d’abord, les villageois.e.s cultivent ensemble un des champ du village. Mais ils s’entraident également sur les parcelles privées, des travaux préparatoires aux récoltes ! Les jeunes du village préparent ensemble les terrains pour en faire un périmètre maraîcher. L’association des
« Défis et apports de la transhumance à Bouillagui (Mali) », par Waly Traoré ? (Novembre 2021) Le phénomène de la transhumance affecte Bouillagui, qui doit parfois trouver des solutions à ses effets négatifs, mais parvient à utiliser le potentiel fertilisant des animaux. Transhumance et déforestation Bouillagui est à la frontière de la Mauritanie, de ce fait à chaque saison de pluie,