Je suis Amara CAMARA citoyen de Mandou Je suis né et j’ai grandi dans les travaux de couverture de la case qui est une tradition pour nous. La couverture commence par la charpente dont la recherche des matériaux locaux cause problème de nos jours à cause de changement climatique et les actions anthropiques (utilisation de l’herbicide, le nomadisme culturel, le
La famille de Monsieur Djomani CAMARA de Mandou est victime de tarissement de cours d’eau qui arrosait leur bas fond cultivable, suite à la destruction de la forêt à la source de Farako (cours d’eau) par le chef de famille. Avec un rendement très faible la saison dernière, le chef de famille n’arrive plus à couvrir la ration alimentaire de
Non seulement il y a une rareté de l’eau dans les marigots mais aussi le manque d’eau potable dans les villages. On se sert des mêmes marigots pour utiliser dans le ménage à la maison et à présent la pêche . On met des écorces de néré dans le marigot (c’est un poison pour récupérer les poissons), ce qui rend l’eau
C’est un citoyen qui est venu chez le chef de village pour se plaindre des conséquences de pratiques culturelles sur l’environnement. Ces pratiques, la coupe abusive du bois, les feux de brousse, font que l’eau est rare aujourd’hui : cela joue sur le rendement des cultures. Il ne pleut plus beaucoup. Il faut que le doyen du village prenne ses dispositions,
Je m’appelle Assata Camara, citoyenne de Mandou. Nous sommes venus au marigot pour laver nos habits. Comme vous le constatez, c’est le manque d’eau qui nous a envoyé au marigot ici, même si l’eau est sale et rouge, nous sommes obligés de laver nos habits avec. Qu’est-ce qui a causé le manque d’eau ? C’est Dieu, la pluie se raréfie
Le groupe d’entraide dans le champ d’un habitant de Mandou pour la récolte du riz en présence du délégué villageois de Mandou Moussa Camara. Nous sommes en octobre et cela fait deux semaines qu’il n’y a déjà plus de pluie. La jeunesse s’organise pour venir aider le propriétaire du champ pour faire face aux défis du changement climatique.
Je suis Amadou Camara président du district de Mandou. J’ai fait cet enclos avec des grillages pour mettre mes bœufs, mes chèvres et mes moutons en sécurité. Et, ceci n’a été possible que grâce l’appui financier de mes enfants. Ainsi j’ai clôturé ma zone de pâturage. L’une des importances de cette clôture : C’est de protéger mes bœufs contre les voleurs,
Ces cultivateurs de Mandou moissonnent une variété de riz de courte durée, trois mois, à peu près comme le fonio, pour des raisons de changement climatique. Avec l’ancienne variété les pluies cessaient avant sa maturité ce qui engendrait des pertes énormes. Néanmoins avec cette dernière ils le moissonnent à temps.
Bangaly Camara, villageois de Mandou, précise dans cette vidéo qu’il commence le labour au début du mois de Mai parce qu’il a été surpris par l’arrêt de la pluie l’année dernière. Tout ce qui a été cultivé en avril va être récolté dans l’eau, raison pour laquelle il commence le labour dès maintenant pour pouvoir les récolter dans 3 à
« Je m’appelle Kanibooi Ibrahaima Camara, doyen du village de Mandou. Nous sommes dans le lit du cours d’eau de Farako où l’on pratiquait nos rituels, on ne coupait pas de bois ici, on ne pêchait pas, même les enfants n’osaient pas rentrer ici tellement la forêt était dense. Ce cours d’eau qui connaît aujourd’hui un tarissement, il y avait beaucoup d’eau