Non seulement il y a une rareté de l’eau dans les marigots mais aussi le manque d’eau potable dans les villages. On se sert des mêmes marigots pour utiliser dans le ménage à la maison et à présent la pêche . On met des écorces de néré dans le marigot (c’est un poison pour récupérer les poissons), ce qui rend l’eau
Le village de Monzona va vous présenter un exemple du changement climatique que le village a connu, ainsi que la solution trouvée par ses habitants pour ralentir sa progression. Vous voyez ce marigot, aux environs des années 2000, il était vaste, profond et ne se tarissait jamais. Les deux bords étaient touffus d’arbres, on y trouvait toutes sortes de poissons
Kalil Camara, cultivateur à Damaro, témoigne : « Ici le lieu s’appelle s’appelle « kônongroun », ce marigot est gâté, l’eau était très profonde, mais regarde, on peut même sauter là-dessus. Les poissons sont partis, tous les jeunes du village de Damaro-centre venaient se laver là, apprendre à nager, mais du fait de la chaleur, il s’est tari, les champs du riz cultivés le
Un barrage villageois pour lutter contre le manque d’eau : « On a fait ce barrage avec des cailloux. On a assemblé les cailloux, cette partie est creuse. L’eau vient de là-haut, descend et arrive ici. Pour trouver une solution à ce problème de l’eau, on a pris la décision en commun de créer ce barrage afin que toute l’eau