Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,
Cette route marquée par des pierres qui passe par Diarakendou reliait Kerouané à Beyla pendant l’époque coloniale. C’était un sentier que l’on pouvait suivre à cheval. Les pierres sont encore visibles actuellement et leur alignement est encore plus ou moins visible selon les endroits. Elles traversent la forêt qui garde la mémoire de cette route.