Nous sommes à Iden Karfa, au quartier Ethiouar, à Bandafassi. Ce point d’eau servait d’eau à boire pour les populations de ce quartier, en l’occurence les populations bédik. Il y a dix ans de cela, l’eau restait ici jusqu’au mois de novembre-décembre. Aujourd’hui, on voit que fin octobre, début novembre, l’eau tarit. On pouvait avoir de l’eau jusqu’à janvier, et
Le second job qu’ont les gens pendant les périodes difficiles est la coupe des arbres dans les brousses pour en faire des bois à vendre. Nous avons constaté que cette pratique leur est très utile car elle leur permet de surmonter ces périodes. En plus, les arbres poussent de nouveau même si ça prend un peu de temps. La question
La question de la résilience climatique se pose aussi en termes d’extraction des ressources et de production des outils agricoles. Amadou Siaki est forgeron à Damaro. Son nom, « Siaki » signifie littéralement « bijoutier », c’est ainsi qu’il est appelé communément au village. Sinon, il est forgeron de naissance, « numu », qui veut dire littéralement « forgeron » au sens large. Celui qui est né dans
“ Je ne sais si tu connais le lieu là, le lieu qu’on appelle Kuga. On y puisait de l’eau avant, mais actuellement elle manque. Les vieux qui vivaient ici disent que les gens y puisaient de l’eau, mais regardez aujourd’hui, il n’y a même pas d’eau. C’est étonnant. Même si on creuse, on ne trouve pas d’eau. – Qu’est-ce
Dans cette vidéo, on voit une femme Bedik qui fabrique des canaris. Elle nous explique qu’elle prend la terre en haut sur la montagne, que ce n’est pas n’importe quelle terre: c’est une terre qui a été achetée par leurs grands-parents au prix d’une vie. Maintenant, à chaque fois qu’elle creuse la terre pour fabriquer des canaris, ils doivent payer
Nous parlons ici du problème de la hausse des prix des moutons de Tabaski pour cette année a Bouillagui qui est dû à la cherté des aliments que consomment les bétails et du manque d’herbes dans la brousse, qui a été ravagée par les feux de brousse. Les éleveurs mauritaniens se sont déplacés avec leurs bétails pour les vendre à
“Je vis dans la région de Kayes, je m’appelle Djibril Sidibé, mon village s’appelle Banzana dans la commune de liberté Dembaya. Je suis jardinier, vous voyez mes Manguiers, la seule raison pour laquelle les arbres ne donnent plus assez de fruits, c’est le manque d’eau ! J’ai creusé un puits dans mon jardin mais je n’ai repris qu’en juin sinon
L’abattage d’arachide dans les champs est fait en plusieurs phases.Dans un premier temps, ils prennent de petits bâtons en tapant sur les gros tas d’arachide qu’ils mettent en petites miettes. Ensuite, c’est au tour des femmes, qui prennent l’arachide et le mélangent avec du foin.Du coup on sépare l’arachide du foin en le balayant. C’est au moment où le vent
“Mon nom est Fatoumata, je viens de Banzana. Ce que j’avais dit concernant la pompe est valable pour le puits. Nos grands-parents allaient se ravitailler en eau dans le fleuve de Kamankolé à 5 km de Banzana, ils partaient à pied le matin et ne revenaient que l’après-midi, et cette eau ramenée servait alors à toutes les tâches ménagères. Il
La rareté des pluies fait que les bas-fonds ne se remplissent plus d’eau comme auparavant. Ce qui impact négativement la production de riz. Les femmes du village pour joindre les deux bouts se lancent dans des activités alternatives comme le ramassage des pierres. Elles se répartissent en groupes pour ramasser les pierres afin de les vendre aux camionneurs venant de